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Pêche, hameçons et éthique
Le journal El Espectador c'est peut-être le seul journal national qui a défendu, ces dernières décennies, des valeurs libérales ou progressistes. Elle brille pour sa défense des droits de l'homme dans un pays marqué par des gouvernements indifférents ou criminels, mais elle échoue lorsqu'il s'agit d'informer et de donner des avis sur les droits des animaux, comme on peut le lire dans l'éditorial du 7 mai.
Je résume la question. La Cour constitutionnelle a déterminé que la pêche sportive pouvait être considérée comme de la maltraitance animale et devait être interdite. Dans le texte, soutient le journal — et ces arguments peuvent aussi être pêchés dans le article du journaliste Sergio Silva N., du 12 mai — qu'il y a trois raisons de considérer qu'il s'agit d'une erreur. Economique d'abord : des centaines de familles vivent de cette pêche. Deuxièmement, une autre écologique : c'est une activité qui protège les écosystèmes. Et, enfin, un autre concernant « l'autonomie personnelle ». Je voudrais les examiner d'un point de vue critique, ou animaliste et végétalien, d'ailleurs.
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